On résume le fonctionnement des différentes bascules au moyen de tableaux qui décrivent, selon les conditions d’entrée et l’état présent, quel sera le prochain état après le déclenchement. \(Q(t)\) représente l’état présent et \(Q(t+1)\) l’état suivant.
$$D$$ | $$Q(t+1)$$ | ||
---|---|---|---|
0 | 0 | reset | |
1 | 1 | set |
$$J$$ | $$K$$ | $$Q(t+1)$$ | ||
---|---|---|---|---|
0 | 0 | $$Q(t)$$ | pas de changement | |
0 | 1 | 0 | reset | |
1 | 0 | 1 | set | |
1 | 1 | $$Q^\prime(t)$$ | basculement |
$$T$$ | $$Q(t+1)$$ | ||
---|---|---|---|
0 | $$Q(t)$$ | pas de changement | |
1 | $$Q^\prime(t)$$ | basculement |
On peut de même formuler des équations qui décrivent le comportement des bascules. Pour une bascule D, on a
\[Q(t+1) = D\]Pour une bascule JK, on a
\[Q(t+1) =J Q^\prime + K^\prime Q\]Pour une bascule T, on a
\[Q(t+1) = T \operatorname{Xor} Q = T Q^\prime + T^\prime Q\]Certaines bascules sont aussi munies d’entrées asynchrones, dont
l’effet n’est pas soumis à l’horloge. Ces entrées sont typiquement
utilisées pour faire un reset ou un set de la bascule, par exemple
pour une remise à zéro initiale d’un circuit séquentiel. Une
configuration typique est illustrée par la bascule de la figure
suivante qui comporte une entrée Reset'
, laquelle permet de forcer l’état
en agissant sur une porte NAND de chacune des paires de portes. Cette
entrée est active au niveau bas, c’est pourquoi il y a une indication
de complément dans son symbole.
Bascule D avec reset asynchrone